Julien Munganga, Kikuni Lucio et Jean-Marie |
Peut-on connaître l’objet de connaissance tel qu’il
est (chose ou personne) ? En tant que sujet, je ne peux pas prétendre
dire l’objet tel qu’il est, mais seulement tel que moi je le perçois,
avec mes sens, ma culture, mon expérience, mon éducation…etc.
La vérité est subjective , dans ce cadre
philosophique, la vérité doit toujours être écrite avec la lettre « v »minuscule. Chaque
personne prétend connaitre la vérité. En matière de la foi, si vous demander à
un musulman sur sa doctrine, il vous dira qu’il sait ce qu’il fait et que c’est
lui qui a raison ; la même question à un catholique il vous répondra la
même chose.
D’ailleurs il est impossible de prouver l’existence de Dieu et il devient très impossible de prouver aussi la non-existence de Dieu.
D’ailleurs il est impossible de prouver l’existence de Dieu et il devient très impossible de prouver aussi la non-existence de Dieu.
En tant que chrétien, je crois que ces deux
propositions sont importantes à comprendre, d’ailleurs ne pas prouver
l’existence de Dieu est l’un des meilleurs facteurs qui nous conduit à Lui car
si on prouve l’existence de Dieu, la foi n’aura plus de sens. C’est pourquoi on
nous appelle des croyants.
Si vous poser une question à un physicien (surtout un physicien quantique) de savoir qui a crée l’univers et il vous répondra : l’énergie. L’énergie ne peut être créer ni détruite ; elle a toujours été et toujours elle demeurera ; et tout ce qui existe à jamais a toujours existé et cela ne fait que traversé le s formes, traversés les formes et quitté les formes ». Aller aussi voir un Théologien et poser lui la question : qu’est ce qui a crée l’univers ? et Il vous répondra : « C’est Dieu. Dieu ne peut être créer ni détruit ; Il a toujours été et toujours il demeurera ; et tout ce qui existe à jamais a toujours existé et cela ne fait que traversé les formes, et quitté les formes ». Paul Harrington, the secret. C’est la même description, seule diffère la terminaison.
Enjeu : Ma lecture de la Bible est fortement influencée par ma culture, mon éducation. Ce sera toujours une interprétation. Savoir cela est d’un grand profit.
Si vous poser une question à un physicien (surtout un physicien quantique) de savoir qui a crée l’univers et il vous répondra : l’énergie. L’énergie ne peut être créer ni détruite ; elle a toujours été et toujours elle demeurera ; et tout ce qui existe à jamais a toujours existé et cela ne fait que traversé le s formes, traversés les formes et quitté les formes ». Aller aussi voir un Théologien et poser lui la question : qu’est ce qui a crée l’univers ? et Il vous répondra : « C’est Dieu. Dieu ne peut être créer ni détruit ; Il a toujours été et toujours il demeurera ; et tout ce qui existe à jamais a toujours existé et cela ne fait que traversé les formes, et quitté les formes ». Paul Harrington, the secret. C’est la même description, seule diffère la terminaison.
Enjeu : Ma lecture de la Bible est fortement influencée par ma culture, mon éducation. Ce sera toujours une interprétation. Savoir cela est d’un grand profit.
Le Père m. af me
disait : « Tout ce qui se trouve dans la Bible ne s’y trouve
pas réellement et tout ce qui ne se trouve pas dans la Bible, s’y
trouve ». André La Vérité est subjective. Elle dépend des nos
interprétations. Mais savoir que c’est une interprétation peut
m’aider aussi à modifier mon interprétation. Il y a une distance entre
le temps de Jésus et le mien. Tout ce que je dis, je le dis sans oublier la
distance entre Jésus et moi dans le temps (ne pas faire semblant d’être du
temps de Jésus ; ne pas non plus faire comme si l’évangile était de l’an
2000 ; mais tenir compte des deux). Exemple de l’homme à la main
desséchée (Lc 6,6-11).
Enjeu : Un
enrichissement. Mon interprétation et celle de l’Eglise aujourd’hui sont la continuation
de l’interprétation des premiers disciples, la croissance du Corps du Christ.
Il y a aussi l’apport des sciences humaines :
psychologie, sociologie, linguistique… Mais les sciences prétendent à un savoir
objectif. Cela est bon, dans leur domaine. Mais c’est encore un langage, une
culture. Nous devons, après les avoir utilisées, reprendre une distance (la
critique de la critique). Chaque fois que nous accueillons une interprétation,
sans en être prisonniers, nous avançons dans une autre interprétation et
enrichissons la compréhension du texte.
Enjeu : Profiter
des sciences humaines. Mais revenir toujours du niveau impersonnel au niveau
personnel conscient.
En tout cas, on ne s’endort jamais sur l’oreiller d’une
vérité trop évidente, qui dispenserait de ré
fléchir. Il faut faire le deuil de
la vérité immobile, qu’on posséderait définitivement. La vérité est vie, elle
est mouvement.
Enseignement de l’Eglise durant 20 siècles : une
interprétation de la Bible, et une interprétation des interprétations
précédentes. Une relecture constante. Un livre, dans la mesure où il est lu,
donc interprété par son lecteur, échappe à son auteur et le dépasse. Les
lecteurs innombrables qui forment le Peuple de Dieu sont aussi, en quelque
sorte, les auteurs de la Parole de Dieu, dans l’Esprit Saint. Ainsi se
constitue la Tradition, porteuse du texte.
Mais la Bible brouille les pistes :
elle est livre au singulier et au pluriel, elle est écriture au singulier et au
pluriel ; elle est lecture et écriture, elle est oral (oracle…) et écrit.
C’est pourquoi notre interprétation doit tenir compte de tout cela.
En Conclusion, jusqu’a présent d’après moi,
il n’existe pas de vérité avec « v »majuscule. En tant que
chrétien, une seule vérité qui existe avec un « V » majuscule c’est
JEUS-CHRIST.(Cfr Jean 14 :6).
No comments:
Post a Comment